Sous la lueur du Soleil couchant,
Tombent les flocons blancs,
Mes pas, déjà recouverts,
De cette froide neige d'hiver,
Le souffle hivernal,
Dans une fraîcheur banale,
Glace même mon sang,
Dans son perpétuel chant,
Mes membres glacés,
La seule douleur appréciée,
Suis-je maso ou accro du naturel,
Peu importe, car le vent vient du ciel,
Désormais je n'ai besoin de rien,
Plus besoin de tant,
Car ici rien n'a de fin,
Ici ne compte plus le temps,
Pendant que les derniers rayons du Soleil,
Percent les confins des nuages,
Mon regard se pose sur ces merveilles,
Et mon coeur s'embrase devant ce paysage.
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