Bon. Il était temps pour Baal d'exercer sa patience encore une fois, pour quelques années de plus. Il se devait de le faire, ne serait-ce que pour faire survivre cette race, cette ville et ce monde de l'instinction. C'est en allant directement après son incantation vers les ruines éparpillées, là où il était apparut pour la première fois dans cette ville, qu'il se trouva un coin tranquuille où commencer le rituel. Ceci allait être très court. Il se devait de partir rapidement, puisque l'étau s'était resserré autour de lui ainsi que de ses forces.
C'est autour d'un petit amassi de roches qu'il commenca sa petite incantation:
Si l'échapatoire de la société
S'écroulait pour que puisse jaillir
Une si belle solution, une clé
Qui lui permettra de moins souffrir
J'y contribuerais
C'est en écoutant mes acclamations
M'acharnant à tuer toute consacrassions
Des efforts de l'homme pour embellir
Une si laide société qui doit périr
Couler et ne jamais remonter
Dormir un instant, et rêver...
Soudainement, un vent brusque et froid se leva depuis bien plus loin que le ciel. Un vent si froid qu'aucun être vivant n'aurait pu y survivre. Ce vent n'était pas terrien, mais venait bien de l'espace, donc, il n'y avait pas d'oxigène. Étant fait de chair, de muscles, os et organes vitaux incluant les poumons, Baal pouvait mourrir charnellement sur Terre, c'est ce qu'il devait faire pour regagner son monde. Il était arrivé en tant que chose, et parti en tant que renégat.
C'est en prennant une grosse respiration que la vie terestre de Baal s'acheva. Étant donné que ses poumons se gonflaient avec aucune composites utile à la respiration, ceux-ci explosère légèrement en son intérieur. L'air manquant au cerveux, celui-ci arrêta de fonctionner, tout comme sa circulation sanguine, privée d'air et de dioxide de carbone pour se composer. Ainsi donc, les batements de coeur de Baal s'arrêtèrent net. Dès la mort physique de Baal, le vent spacial s'arrêta et se mélangea avec le reste de l'air ambiant.
Ayant sa petite apparence de vieillard, la scène pouvait être attristante, car c'est un corps frêle, gelé et inanimé qui s'afaisa sur le sol. Une petite brise pouvait caresser la peau ridée du petit cadavre, qui commencait déjà à se morphondre avec le reste de l'environement, jusqu'à devenir lui-même de la poussière totale. Le corps s'évapora donc, et alla rejoindre les millions d'autres dépôts de poussière qui règnaient en maitre en ce lieu morbide à présent.
Ce sera des années plus tard que Baal pourrait réaparaître.
MORT TEMPORAIRE DU PERSO